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Chapitre 20 - Nuit agitée

[Bonus : En mourant vous pouvez voir les yeux choqués et triste d’Elena mais aussi voir la rage de Marco, qui attaqua sans avertir Jaguar, qui était toujours en forme, et le tua en moins de 10 échanges sous les yeux choqués de tout le monde.]

« Putain c’est dingue, avec de si faibles attributs, sans famille riches et puissants et sans talents j’ai réussi à devenir un chef de gang ? »

« Une partie du mérite revient à mes relations avec Eléna et Marco, mais quand même. »

« D’ailleurs, Marco est un putain de monstres. »

En même temps qu’Adam analysait sa dernière simulation, le simulateur lui envoya ses récompenses.

[Vous êtes morts.]

[Simulation en cours d’analyse.]

Vous avez vécu pendant 31 ans.

[31 points Yxa récompensés.]

Votre réputation dans la région où vous êtes nés est ordinaire. La réputation dans la ville d’Alicanta est peu ordinaire.

[8 points Yxa récompensés.]

Vous avez atteint le statut de chef de gang dans la ville d’Alicanta, avec plus de 200 hommes sous vos ordres.

[3 points récompensés.]

[Total : 42 points Yxa récompensés.]

Votre solde va être crédités de 42 points Yxa.

« Il faut 50 points pour passer du stade de l’entrée au stade du petit succès pour la méthode de forgeage du corps, il vaut mieux garder ces points de côté pour la prochaine simulation. »

« Plus j’accumulerai les points investis dans le simulateur, meilleur seront les simulations et donc les récompenses également. »

« Mais ma force dans le monde réel reste le plus important, ainsi dès que j’ai assez de point pour améliorer la méthode de forgeage du corps, je devrai l’améliorer. »

« Le but étant de trouver un point d’équilibre entre les investissements et les dividendes. »

Adam n’avait pas beaucoup de notions d'économie mais il avait joué à beaucoup de jeux vidéo de stratégies, ainsi il savait comment au mieux utiliser ce simulateur.

« Ce qui est le plus important maintenant, c’est de réussir à trouver des pierres spirituelles. »

En y pensant, Adam ressentit un léger mal de tête.

Les pierres spirituelles n’étaient généralement pas accessibles aux apprentis guerriers, seuls les guerriers et au-dessus avaient un bon accès à ces ressources.

Mais actuellement il n’était qu’un apprenti guerrier de rang 1, il ne pouvait naturellement pas y prétendre.

Et ses parents n’étaient clairement pas riches, donc même en acheter pourrait s’avérer être une tâche compliquée.

« Ce n’est pas très grave, un mois entre chaque simulation ce n’est pas très long sinon. Je dois d’abord me concentrer sur les études et la pratique de forgeage du corps, et quand je deviendrais plus fort, des opportunités pour acquérir des pierres spirituelles pourraient se présenter. »

Tout le monde avait besoin de pierre spirituelle, car elles permettaient d’accélérer la pratique.

Mais surtout, elles étaient des matériaux indispensables pour fabriquer des armes et armures de qualités, mettre en place des formations d’attaques ou de défenses et fabriquer des potions.

Leurs usages étaient multiples, d’où également la difficulté de leur acquisition.

Cela atteignait le stade qu’elles avaient un prix mais il n’y avait pas de marché.

Il fallait avoir ses propres canaux pour s’en procurer.

Actuellement, Adam ne pouvait rien y faire, alors il ferma simplement les yeux et s’endormit.

Alors qu’il dormait tranquillement, un bruit assourdissant se fit soudainement entendre, un grondement sourd qui secoua les murs de la maison.

Cela le réveilla immédiatement.

Il se leva précipitamment, ses muscles encore engourdis par le sommeil mais aussi par les douleurs de l’agression qu’il avait subi la veille.

L’air semblait lourd, presque suffocant, et une étrange vibration parcourait la ville. Il s’était endormi à peine quelques heures plus tôt, mais quelque chose était étrange, tout semblait… trop calme.

Il regarda à travers sa fenêtre, et aperçut une lune rouge flamboyante ancrée dans un ciel dégagé.

Aucune étoile n’était visible.

« C’est quoi ce bordel ? »

Avant même qu’il n’ait le temps de réfléchir, la porte de sa chambre s’ouvrit brusquement.

« Adam ! Réveille-toi, il faut partir, maintenant ! » La voix de son père, habituellement calme, était remplie d’urgence et de panique. Derrière lui, sa mère tenait son petit frère de huit ans dans ses bras qui avaient également des yeux confus mais aussi remplis de peur.

Le regard d’Adam croisa celui de ses parents, et il comprit immédiatement qu’une catastrophe était en cours.

« Qu’est-ce qui se passe ? » Adam chercha à en savoir plus, son cœur battant la chamade.

Son père, Eric, sembla hésiter un instant avant de répondre.

« Il y a des créatures… des monstres… qui attaquent la ville. Nous devons aller sur les murs pour aider les soldats » La voix d’Eric était tendue.

« Tu es grand maintenant, prends Léo avec toi et pars immédiatement. Allez dans un des abris de la ville. »

Adam était sous le choc.

« Comment ça vous allez aider les soldats ? Venez plutôt avec nous dans l'abri !?»

Il balaya le visage de ses parents avec un regard mélangeant de la colère, de l’indignation et de la surprise.

Comment pouvaient-ils parler de défendre la ville comme s’il c’était leur devoir ?

Sa mère, Eva, attrapa son bras, la panique dans ses yeux.

« Il n’est plus temps de poser des questions, Adam. Va dans l’abri. Nous… nous devons protéger la ville, tu dois comprendre. »

Adam se sentit figé. Ses parents n’étaient pas des soldats, du moins pas à ses yeux. Ils n’étaient pas équipés pour affronter quoi que ce soit. Il tenta de protester, mais sa mère ne lui laissa pas le temps de parler davantage.

« Nous avons un rôle à jouer ici. Il faut tenir les murs. » Sa voix tremblait, mais une détermination farouche perçait.

Les mots de ses parents n'avaient aucun sens pour lui.

Mais le temps jouait contre eux maintenant, et visiblement il n’allait pas pouvoir faire changer d’avis ses parents.

Alors sans un mot, il se précipita pour prendre son frère dans ses bras.

« Je vais m’occuper de lui. »

Ses parents le regardèrent partir, leur expression marquée par une tristesse infinie.

« Fais attention à Léo, Adam… » murmura sa mère avec des larmes aux yeux, ayant du mal à partir.

« Nous devons y aller, chérie. » murmura Eric sur ton ferme.

« Hum. »

Eva souffla légèrement, puis les deux se précipitèrent à travers la fenêtre, la brisant complètement et coururent en direction des murs de la ville.

« Putain, ma fenêtre… » murmura Adam sans voix.


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