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Chapitre 23 - L'abri est percé !

Les monstres semblaient déterminés à forcer leur passage, et leurs hurlements rauques traversaient aisément les murs épais de l’abri.

Plusieurs heures passèrent ainsi, tous les gens de l’abri ayant très peur.

Chaque attaque semblait plus violente que la précédente, à tel point que la porte blindée tremblait fortement.

Au fur et mesure, des fissures apparurent à la surface, menaçant de céder à tout moment.

En voyant cette scène, tout le monde commença à paniquer.

Si ces monstres pouvaient entrer, sans aucun doute ils massacreront facilement tous ceux se trouvant ici.

C’était le sort impuissant des personnes ordinaires.

Adam serra Léo plus fort contre lui, les yeux rivés sur la porte qui semblait prête à céder. Il n’osait même pas regarder autour de lui.

Les autres survivants étaient aussi effrayés, certains gémissant, d’autres pleurant, tandis que des cris d'angoisse émanaient de toute la foule. La tension était à son comble.

Et puis, soudainement, un dernier coup furieux résonna.

Une partie de la porte céda, et un trou fut créé.

Un frisson glacé parcourut la colonne vertébrale d’Adam. Il sentait la fin approcher.

À cet instant, un œil rouge, brûlant de rage, apparu à travers la brèche.

Cette scène était vraiment effrayante, car cet œil les regardaient comme un prédateur regardait sa proie.

Puis soudainement, une griffe passa à travers le trou et déchira complètement la porte blindée.

Laissant à peine assez de place pour faire rentrer un monstre à l’aspect hideux.

Adam vit la bête entrer et forcer le passage avec son corps déraisonnablement puissant.

Puis il s’approcha lentement des humains, ses muscles tendus prêts à détruire tout sur son passage.

Mais il prenait son temps, regardait toutes ces proies et en se demandant par laquelle il devrait commencer.

Adam serra Léo encore plus fort contre lui, prêt à tout pour le protéger.

Mais soudainement un éclat de lumière, aussi brillant qu'un éclair, illumina toute la pièce.

Avant même que quiconque n'ait eu le temps de réagir, un bruit sourd résonna.

Comme si quelque chose de lourd était tombé au sol.

En même temps que le flash disparaissait, Adam put voir la tête de la bête rouler sur le sol et s’arrêter juste devant lui et son frère.

Adam resta figé, sa bouche sèche et ses yeux rivés sur cette tête monstrueuse.

Dans l'ombre, une silhouette imposante émergea, s’avançant d’un pas calme et assuré.

Adam le reconnut directement.

En effet, c’était son professeur, Arval.

Il ne dit pas un mot et sortit dehors par la porte détruite et alla terminer les autres monstres qui avaient attaqué l’abri.

En moins de 2 minutes, il revint, sa tenue toujours impeccable.

Adam ne pouvait pas en croire ses yeux.

« Merci maître Arval ! »

« Oui merci maître Arval de nous avoir sauvé ! »

« À l’avenir si vous avez besoin de construire une maison ou une villa compter sur moi et mon entreprise, nous vous facturerons seulement le prix coûtant ! »

« Pareil pour mon entreprise en électricité, si jamais il y a besoin nous vous enverrons un électricien gratuitement pour vous aider ! »

« Pour vous remercier, vous pouvez venir dans ma boulangerie quand vous le voulez ! Tout sera gratuit ! »

Les remerciements émergèrent les uns après les autres depuis la foule.

Tout le monde ici dont Adam venaient d’échapper à une catastrophe, et malgré le traumatisme, c’était le moment le plus joyeux qu’ils aient jamais vécu de leur vie.

Après tout, qu’est-ce qui peut rendre plus heureux que de se savoir en vie avec un futur alors qu’on pensait mourir horriblement l’instant précédent ?

Pour eux, la scène des personnes et soldats déchiquetés et mangés par ces créatures allaient se reproduire !

Et en ayant déjà vu cette scène de leurs propres yeux, personne à part eux ne pouvaient imaginer la peur qu’ils ressentaient quelques secondes avant qu’ils soient sauvés !

« C’est mon devoir en tant que maître de protéger la population, vous n’avez pas besoin de me remercier. » annonça maître Arval sans changer d’expression.

Il avait vécu cette scène à de nombreuses reprises, et malgré la gratitude des personnes ici, il y avait toujours une face cachée.

« Ici, il semblerait qu’ils souhaitent m’utiliser comme carte de visite. » pensa maître Arval silencieusement.

Ce n’était pas rare, une fois qu’un client prestigieux utilisait ou recommandait les services d’une entreprise, cela pouvait ouvrir de nombreuses portes.

Ainsi ces chefs d’entreprises et commerçant pouvaient énormément gagner si Arval venaient vraiment solliciter leurs produits ou services.

« Le maître est si humble ! »

« Pardonnez-nous maître mais si c’est votre devoir alors notre devoir est que vous n’avez pas à vous soucier de choses futiles ! »

Simultanément, les gens intelligents commencèrent à répondre, tous avec un sourire aimable sur le visage.

Dans ces circonstances, il était difficile de savoir qui était sincère et qui avait des pensées autre que la reconnaissance derrière la tête.

Ainsi le professeur n’en avait pas grand-chose à faire, et surtout il y avait d’autres citoyens en danger.

Il partit donc rapidement de l’abri, laissant les gens désemparer et surtout avec un nouveau sentiment d’insécurité.

Après tout, la porte de l’abri avait été complètement détruite.

Que se passerait-il si un monstre qui n’avait pas été détecté apparaissait de nouveau ?

Comme si leurs inquiétudes avaient été entendues, un groupe de soldats débarqua.

Adam remarqua qu’ils semblaient beaucoup plus forts et féroces que les soldats gardant l'abri originellement.

« Ne paniquez plus ! Vous êtes désormais sous la responsabilité de la 8ème escouade de guerrier de l’armée ! »

En même temps, le chef de cette escouade commença à dispatcher ses hommes dans la zone pour faire de la reconnaissance et du sauvetage tandis que seulement 3 hommes dont le chef restaient ici.

Mais personne ne s’inquiéta !

C’était une escouade de guerriers !

Les guerriers, bien qu’un rang inférieur aux maîtres tel que Arval était la principale épine dorsale de l’armée pour faire face aux monstres et divers événements qui pouvaient arriver.

Chacun d’entre eux pouvait aisément rivaliser avec un des précédents monstres qui les attaquaient.

Surtout que c’était la 8ème escouade, et le numéro était très important dans l’armée, car il représentait le classement dans l’armée.

Personne ne savait combien il y avait d’escouade de guerriers dans la ville, mais il y en avait au minimum une centaine !

À quel point être la 8ème escouade de guerriers était prestigieuse ?

Ces citadins ne le savaient pas, mais ils se sentaient tous en sécurité en le sachant.

Tout le monde commença à attendre patiemment dans l'abri que les choses se règlent.

Et comme prévu, au fil du temps, les bruits de fusils, de bombes et autres diminuèrent pour finalement totalement cesser au bout de 5 longues heures d'attente dans l’abri.


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