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Chapitre 33 - Première révisions des leçons culturelles

La sueur coulait sur son front alors que la tension dans son corps atteignait un niveau très élevé.

Il commença à effectuer le cinquième mouvement, mais soudainement il s’écroula au sol de douleur.

Tous les recoins de son coin brûlaient de douleur !

« Qu’est-ce qu’il se passe ? »

Son corps transpirait par tous les pores sans exception.

Son visage devint extrêmement rouge, et commença même à virer au violet.

Les deux genoux au sol, il essaya d’ajuster sa respiration malgré la douleur.

Au bout d’une demi-heure, la douleur arriva enfin dans sa zone de tolérance.

« Merde, ça faisait vraiment mal ! »

En y repensant, Adam avait encore des sueurs froides.

Et en même temps il commença à se demander quelles pouvaient être les causes de ce phénomène.

« J’imagine que ce doit être à cause de mon corps qui est trop faible. » murmura-t-il avec une profonde réflexion.

À part cela, il n’arrivait pas à imaginer d’autres raisons possibles.

Car en effet, tous ces mouvements demandaient une certaine force et endurance pour les exécuter.

Sinon tout le monde pourrait commencer à pratiquer la méthode de forgeage du corps avant le réveil.

Mais ce n’était évidemment pas possible.

Il fallait au minimum subir le réveil afin d’obtenir un physique minimum correspondant aux exigences de la technique de forgeage du corps.

Et cette théorie devait également s’appliquer aux autres mouvements de la technique qui demandaient à la fois de la maîtrise mais aussi plus de force et d’endurance que les premiers mouvements.

Puisqu’il était logique que si des mouvements permettaient de s’améliorer plus vite, ils imposaient également une charge plus lourde au corps.

« Est-ce que c’est déjà arrivé à quelqu’un de maîtriser un mouvement mais de ne pas pouvoir l’utiliser ? »

« À moins d’être un ancien guerrier, maître ou grand maître, et de s’être réincarné, c’est impossible n’est-ce pas ? » se demanda Adam en riant.

Il riait parce qu’il était fier !

Dans toute l’histoire de l’humanité, cela devait être la première fois que quelqu’un se retrouvait dans cette situation !

Et pourtant cela faisait à peine 1 mois qu’il était arrivé dans ce monde !

« Quel dommage qu’il n’y ait pas de guinness world records book dans ce monde, sinon j’y aurai déjà inscrit mon prénom. »

Après avoir fini de plaisanter et après avoir patienté un moment, il reprit l’entraînement, mais s’arrêta consciemment au quatrième mouvement à chaque série.

Puis à la fin de la 3ème série, il put enfin faire une estimation sur sa future progression.

« À ce rythme-là, je devrais pouvoir atteindre le 2ème rang des apprentis guerriers dans 5 mois. » pensa t-il avec un mélange de bonheur et d’amertume.

Il était heureux car normalement cela devait lui prendre un an pour atteindre le 2ème rang, mais le souci c’était qu’il y avait le tournoi dans 3 mois !

« La seule solution serait de maîtriser un art martial de combat avant le début du tournoi…Mais où puis-je trouver des arts martiaux ? »

« Même les moins chères qui sont de rang (E), coûtent au minimum 1000 Kada… »

Bien sûr, Adam pensa également aux pilules qui permettaient d’accélérer la cultivation, comme le faisaient les riches.

« Mais les pilules de cultures coûtent si chères… » soupira-t-il dehors dans l’air frais de la nuit.

« Il faut au moins 3000 Kada pour obtenir une bouteille de 30 pilules à prendre tous les jours avant les entraînements… »

« Et même si j’avais une bouteille, cela ne me ferait gagner qu’un mois, et je serais toujours en retard pour le tournoi. »

Puis Adam secoua la tête.

« Oublie ça, et entraîne toi simplement avec diligence. »

Après avoir raffermit sa détermination, il fit encore 2 séries et sentit que les limites de son corps avaient été atteintes.

Ainsi il partit simplement prendre une douche, puis il alluma la lampe de son bureau et commença à réviser quelques leçons culturelles.

Adam ouvrit son manuel de « Stratégies martiales et gestion des énergies internes », un ouvrage imposant aux pages jaunies par le temps.

Les mots écrits à l'encre dense semblaient danser sous la lumière vacillante de la lampe, mais Adam serra les dents.

Pas question de laisser la fatigue prendre le dessus.

Il tourna les pages jusqu’à trouver le chapitre intitulé "Gérer son souffle dans des environnements hostiles".

Ce sujet, bien qu’ardu, était crucial dans un monde où des monstres peuplaient les zones hors des villes protégées.

En effet, malgré l’alliance qu’il y avait eu entre les humains et les animaux durant l’invasion, les animaux n’avaient jamais vu les humains comme leur égal.

Pour eux, ils n’étaient que du bétail occupant inutilement de l’espace et des ressources.

Il fallait également savoir que de nombreuses bêtes n’avaient pas éveillé leur intelligence, et qu’au contraire, l’énergie de la faille avaient rendu folle.

Tout comme les bêtes ayant attaqué la ville, la nuit précédente.

Ainsi, en dehors des villes du Royaume de Keria, l’environnement était peuplé de monstres hostiles aux humains.

Dans ce contexte, lorsque les guerriers de Keria sortaient, ils se devaient de maîtriser non seulement la force brute, mais aussi une gestion impeccable de leur énergie.

Adam lisait cela attentivement, pour lui il était important d’établir des fondations culturelles solides dès le début.

Surtout que c’était des connaissances qui pourraient s’avérer nécessaires lors du concours.

Heureusement, son prédécesseur était quelqu’un de travailleur donc avec les souvenirs résiduels, il apprenait plutôt vite.

Les schémas du manuel décrivaient comment équilibrer le flux d’énergie dans le corps tout en combattant sous pression.

Pour le moment, Adam n’avait pas connaissance de cette fameuse énergie, mais il apprit que dès qu’il percerait le 4ème rang des apprentis guerriers, il pourrait faire naître un brin de cette énergie.

Cette énergie permettait à un apprenti au 4ème rang des apprentis guerrier, de pouvoir grièvement blessé un apprenti guerrier au 3ème rang avec un seul coup de poing.

Mais cela restait juste un brin.

Si l’apprenti guerrier au 3ème rang parvenait à esquiver, alors il ne restait que les compétences de combat et une légère différence physique qui les différenciaient.

Et en perçant chaque rang, l’énergie stockée dans le corps n’augmentait pas énormément, à moins de percer un grand royaume.

D’où l’importance d’utiliser ces brins d’énergie judicieusement, et d’être sûr de toucher l’adversaire lorsque c’était utilisé.

Après une heure d’étude, ses yeux piquaient, mais il poursuivit avec détermination une autre matière : "Points faibles et anatomies, 100 créatures communes à connaître."


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